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  • Olivier

LOUISE DE LACHAUX (KMBO)

Nous avons demandé à différents professionnels du cinéma de répondre à quelques questions pour évoquer leur métier. Aujourd'hui, Louise de Lachaux, chargée de programmation province chez KMBO.


Honeyland, de Tamara Kotevska et Ljubomir Stefanov

1/ En quoi consiste ton métier ?

Le travail du distributeur est de faire le lien entre un film et son public. Définir l'identité du film et construire son image, en créant notamment son affiche et sa bande-annonce. Puis déterminer les meilleurs moyens de faire connaître le film, via la presse, la promotion, les avant-premières, etc. Enfin, et c’est ce que je fais plus spécifiquement, se demander dans quels cinémas le film pourra toucher au mieux son public, et négocier avec les programmateurs de salles les meilleures conditions d’exposition possibles.


Pour Sama, de Waad al-Kateab et Edward Watts

2/ Comment définirais-tu la ligne éditoriale de KMBO ?

La ligne éditoriale de KMBO s’articule autour de trois axes : la recherche de nouveaux auteurs, français ou étrangers ; la distribution de documentaires puissants et engagés, tels que Pour Sama, ou Honeyland récemment ; l’éveil et l’éducation à l’image pour le jeune public, via le label Little KMBO.

Chien Pourri, la Vie à Paris, de Davy Durand, Vincent Patar et Stéphane Aubier

3/ Comment te représentes-tu le métier de distributeur dans les années à venir ?

Bien que la crise sanitaire affaiblisse temporairement la salle en tant que lieu de découverte privilégié des films au profit d’autres canaux de diffusion, je ne pense pas que cela signifie à terme la fin de l’expérience cinématographique en salle, ni la fin de notre métier. Cela signifie plutôt que la filière doit intégrer cette composante à l’écosystème français - et c’est notamment le sens de la transposition de la directive SMA, qui vise à faire contribuer les plateformes à la création cinématographique française.

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