- Olivier
Wild Bunch reprend les droits du catalogue Ghibli
Dernière mise à jour : 4 nov. 2020
Wild Bunch a repris les droits du catalogue Ghibli début septembre. On vous explique pourquoi c’est une bonne nouvelle !

Wild Bunch assurera désormais la distribution salles, vidéos, TV et les ventes internationales du catalogue déjà existant et des futures productions du studio nippon fondé en 1985 par Hayao Miyazaki et Isao Takahata. Le groupe français succède ainsi à Disney, qui possédait l’exclusivité des droits de distribution français depuis 1996. Pour les exploitants, ça signifie en principe que la diffusion de ces œuvres (21 films quand même !), sera facilitée. Jusqu’à maintenant, c’était la croix et la bannière pour montrer Nausicaä ou Mononoke en salle, qui nous étaient d’ailleurs, à juste titre, demandés régulièrement par nos spectateurs ! Sans présager des nouvelles possibilités qui nous sont offertes, le distributeur de Miraï, ma petite sœur ou Le Mystère des pingouins est connu pour avoir du nez. En témoigne leur catalogue très éclectique, de Climax (Gaspar Noé) à Lucky Strike (Yong-hoon Kim), d’Une Pluie sans fin (Dong Yue) à Neruda (Pablo Larraín) jusqu’à… 12 jours de Raymond Depardon...
Ghibli et Wild Bunch collaborent depuis longtemps et ont récemment coproduit l’éblouissant film de Michael Dudok de Wit, La Tortue Rouge. Mais un autre long métrage du studio devrait faire parler de lui en 2021 en salles : Aya et la sorcière, réalisé par Goro Miyazaki, qui fait déjà frémir les inconditionnels de l’anime japonaise.
“Jusqu’à maintenant, c’était la croix et la bannière pour montrer Nausicaä ou Mononoke en salle, qui nous étaient d’ailleurs, à juste titres, demandés régulièrement par nos spectateurs !”
L'HISTOIRE
Une jeune fille orpheline, Earwig est adoptée par une sorcière. Elles habitent dans une maison effrayante remplie de mystère et de magie.

Il s’agit du premier film entièrement conçu en 3D par le studio d’animation, alors qu’il s’y opposait jusqu’à maintenant. L’intrigue se basera sur une œuvre de l’autrice britannique Diana Wynne Jones (dont l’un des romans, Le Château de Hurle, avait déjà été adapté par Miyazaki père, qui avait donné lieu au Château Ambulant). Nous suivrons une jeune orpheline très intelligente qui, adoptée par une sorcière terrifiante prénommée Bella Yaga, va devoir déménager et tenter de survivre dans le manoir de cette dernière grâce à son intelligence et à l’aide d’un chat qui parle. Sur le papier, ça évoque des univers bien connus, gageons que le résultat débouche sur une histoire au ton plus personnel que Les Contes de Terremer.
Aya et la sorcière, labellisé Cannes 2020, bénéficiera d’une première diffusion à la télévision japonaise cet hiver et sortira dans les salles françaises – sauf changement – en 2021. Et c’est bien sûr Wild Bunch qui régalera.

Liste des films distribués par Wild Bunch :
Nausicaä de la vallée du vent (1984) – réalisé par Hayao Miyazaki
Le château dans le ciel (1986) – réalisé par Hayao Miyazaki
Mon voisin Totoro (1988) – réalisé par Hayao Miyazaki
Kiki, la petite sorcière (1989) – réalisé par Hayao Miyazaki
Souvenirs, goutte à goutte (1991) – réalisé par Isao Takahata
Porco Rosso (1992) – réalisé par Hayao Miyazaki
Je peux entendre l'océan (1993) – réalisé par Tomomi Mochizuki
Pompoko (1994) – réalisé par Isao Takahata
Si tu tends l'oreille (1995) – réalisé par Yoshifumi Kondo
Princesse Mononoké (1997) – réalisé par Hayao Miyazaki
Mes voisins les Yamada (1999) – réalisé par Isao Takahata
Le voyage de Chihiro (2001) – réalisé par Hayao Miyazaki
Le royaume des chats (2002) – réalisé par Hiroyuki Morita
Le château ambulant (2004) – réalisé par Hayao Miyazaki
Les contes de Terremer (2006) – réalisé par Goro Miyazaki
Ponyo sur la falaise (2008) – réalisé par Hayao Miyazaki
Arrietty et le petit monde des chapardeurs (2010) – réalisé par Hiromasa Yonebayashi
La colline aux coquelicots (2011) – réalisé par Goro Miyazaki
Le vent se lève (2013) – réalisé par Hayao Miyazaki
Le conte de la Princesse Kaguya (2014) – réalisé par Isao Takahata
Souvenirs de Marnie (2014) – réalisé par Hiromasa Yonebayashi